Pourquoi choisir un voilier de type MELODY ?

Fin 1995, à un age où nos loisirs allaient en augmentant, nous voulions passer de notre petit 6,50 mètres à un véritable habitable permettant de naviguer avec du confort et de la sécurité en Méditerranée et pourquoi pas en Atlantique.

Après avoir étudié les bateaux répondants à nos critères, dont celui de coût, nous avons opté pour la taille de 10 mètres, celle-ci permettant de naviguer loin des côtes si nous le voulions. Depuis longtemps, ayant cette idée en tête, nous avons visité des bateaux à chaque fois qu’un propriétaire accueillant le permettait. Avez-vous remarqué comme les marins aiment à parler de leur voilier et acceptent avec empressement de le faire visiter à d’autres marins inconnus quelques minutes auparavant ?

Le moment venu nous avions déjà circonscrit notre quête à quelques modèles. Après avoir visité de nombreux voiliers trouvés grâce aux petites annonces, parfois à des professionnels, notre choix s’est fixé sur le MELODY parce qu’il répondait le mieux à nos critères.

Le premier critère était la sécurité.

1/ les qualités de résistance passive aux chocs toujours possibles, même en mer, donc la qualité de fabrication garantie par un chantier renommé, le chantier Jeanneau, et par un échantillonnage généreux.

2/ la sécurité active en mer du bateau qui doit rester manoeuvrant même par grosse mer, c'est-à-dire :
- être marin et puissant, bien toilé et possédant un gréement fortement dimensionné ;
- ne pas gîter inconsidérément ;
- bien remonter au vent, même par vent fort et mer formée, car ce peut-être primordial de pouvoir s’éloigner d’une côte devenue peu accueillante.
Ces deux derniers point étant garantis par le plan du célèbre architecte André Mauric et par son choix de doter le Melody de formes volumineuses et d’une quille lestée profonde lui donnant une bonne assise et une faible dérive.

Le voilier Onézif par force 7 - photo Onezif, le voilier de type Melody

Après un coup de vent force 8, Onézif par force 7 ...
content d'avoir un Melody !

3/ l’électronique, premier coéquipier. Pour permettre une navigation précise, donner en permanence la position, permettre un réglage optimum dans les circonstances du moment, arriver avec précision et en toute sécurité au mouillage ou au port, communiquer et alerter si besoin. Mais aussi observer et anticiper.

Le deuxième critère était l’habitabilité.

Que l’on navigue quelques semaines, quelques mois comme nous, à 2 ou 4 ou plus, il faut emporter de quoi être autonome. C’est aussi de la sécurité d’avoir de l’outillage, du carburant, des voiles de secours, des habits chauds même sous le soleil, de la nourriture … et même du superflu.

Le Melody avec ses nombreux équipets, tant dans la cuisine que dans le carré et les 2 cabines, permet d’emporter tout le nécessaire. Et aussi un peu plus, au gré de chaque équipier qui pourra avoir un coin de rangement personnel.

La cuisine avec ses placards (on peut parfois parler comme les terriens), sa gazinière avec four et 2 feux, permet de cuisiner comme à la maison et de ranger vaisselle et ustensiles variés et encombrants. Pour la vaisselle un évier deux bacs fait bien l’affaire. Le frigidaire que nous avons installé ajoute au confort.

Dans le carré un bar, maintenant fermé sur notre voilier, et une bibliothèque sont très pratiques.

Le très vaste coffre extérieur et le petit coqueron arrière permettent de tout ranger ce que nécessite la marche du bateau, les loisirs nautiques, les réserves de carburant, etc. Ce n’est pas le plus petit des avantages du Melody.

Le troisième critère était la maniabilité.

Naviguant souvent en équipage réduit, le Melody peut se mener seul. Nous le faisons très souvent pour les « grandes » traversées où l’un de nous doit dormir pour récupérer de son quart. A deux nous n’avons jamais eu de problème de manœuvre en mer où au port.

Il est aussi arrivé de naviguer en solo, sans difficulté notoire. C’est bien agréable aussi, sauf à l’escale où l’absence de la compagne se fait terriblement sentir.

Tout ceci est possible en particulier grâce au génois monté sur enrouleur, au guindeau électrique, au moteur toujours d’accord.

Le critère suivant était le prix.

Sur ce point les choses étaient claires. Nous avons voulu « y mettre le moins cher possible » et en « avoir le plus possible » comme tout le monde.

Enfin notre voilier devait être beau.

C’est ainsi que nous avons craqué pour le Melody. Le notre s’appelle Onézif, il est facile à reconnaître avec son gentil et sympathique peint sur son étrave. Impossible de ne pas le retrouver au mouillage.

Josiane et Daniel

Pour en savoir plus sur la vie d'Onézif : Sommaire du site " Onézif "

[ Voir le Press book du Melody